Listes des espèces que vous pouvez pêcher sur nos biefs :

Dans le Lot :

Les poissons blancs :

L' ABLETTE

DESCRIPTION

L'ablette est un petit poisson. La morphologie de son corps laisse apparaître sur son dos des reflets "gris-bleu" et sur le ventre et les flancs des couleurs argentées, ses nageoires sont généralement "gris-pâles".
Une des caractéristique de l'ablette est sa bouche. En effet elle est à la fois oblique et orientée vers la surface, ainsi l'ablette peut se nourrir (ainsi à la tombée du jour on peut parfois apercevoir des ronds sur l'eau, l'ablette happe les insectes à la surface). La nageoire anale est plus large que la nageoire dorsale.
On peut rencontrer enormément de sortes d'ablettes; la morphologie du poisson est très variable on peut ainsi observer des spécimens dont la taille varie de 12 à 25cm, pour un poids qui se situe aux alentours de 20 à 50 grs (toutefois des individus allant jusqu'à 200 grs on déja été capturés!).


BIOLOGIE


Le plus souvent on rencontre l'ablette nageant en véritables bancs jusqu'à 100 poissons. Ce poisson blanc vit dans les eaux claires et stagnantes (il n'est pas rare d'en voir pourtant en canal).
Entre le mois d'Avril et Juin, c'est la période de fraie. Le mâle présente des tubercules nuptiaux sur le dos et les flancs, et les nageoires sont orangées. La ponte s'effectue près des rives au calme. Les oeufs (1000 à 2000 par femelle) adhèrent aux plantes et incubent pendant 2 à 3 semaines.


ORIGINE ET DISTRIBUTION

Aujourd'hui on rencontre l'ablette quasiment partout en France; sauf dansles mares trop boueuses et les torrents trop rapides et trop froid.

Dans les étangs, les canaux, les lacs et les rivières on la voit jouer dans les calmes, les remous, en bordure des courant à la recherche de petits insectes et des larves. Par beau temps, elle se tient très près de la surface; dès que le temps se rafraichit, elle descend entre deux eaux et avec les eaux froides d'hiver elle se tient postée près du fond. Présente en abondance.

La BREME

DESCRIPTION
Le corps est élevé et comprimé latéralement. La bouche est petite et dépourvue de barbillon. L'œil est relativement petit par rapport à la longueur du museau (caractère distinctif de la brème bordelière). On dénombre plus de 10 écailles entre la ligne latérale et l'insertion de la nageoire dorsale. La nageoire anale est très longue. La coloration du corps est homogène, le dos est vert bronze et les flancs clairs, les nageoires sont grises.
Taille : 30/40 cm, elle peut atteindre 70 cm. Poids : 0,5 à 2 kgs jusqu'à 6 kgs


BIOLOGIE
La brème est un poisson grégaire vivant dans les eaux calmes des cours d'eau et des étangs de plaine. Sa reproduction est printanière lorsque la température de l'eau est voisine de 18°C. La fécondité est moyenne (de 30000 à 40000 ovules par kilo de femelle). La ponte a lieu dans les herbiers mais les oeufs peuvent être déposés sur des supports minéraux (galets et graviers). Le régime alimentaire est zooplanctonophage chez les alevins puis benthophage chez les adultes.

ORIGINE ET DISTRIBUTION
Cette espèce est autochtone, présente en abondance.


PÊCHE
Elle se pêche au coup (ligne légère) en mordant à de nombreuses esches végétales et animales. Elle craint le bruit, l'agitation et est souvent longue à engamer. Défense peu violente.

La CARPE

DESCRIPTION

Le corps est allongé et plus ou moins haut, la carpe est généralement brune sur le dos, dorée sur les flancs et jaune sur l'abdomen. Les écailles sont grandes : 33 à 40 le long de la ligne latérale. La bouche protractile est munie de 4 barbillons (2 longs et 2 courts).
Les carpes dites "miroirs" ont une écaillure incomplète, les carpes "cuir" en sont dépourvues.
Taille : de 25 à 100 cm. Poids 27kgs pour 1m.

BIOLOGIE
La Carpe vit dans les eaux lentes ou stagnantes à fond sablo-vaseux et riche en végétation.
La reproduction a lieu de juin à juillet dans la végétation des eaux peu profondes. Le mâle présente alors des tubercules nuptiaux. Les oeufs (l00000/kg de femelle ) incubent pendant 3 à 8 jours.
La carpe est surtout active à partir du crépuscule.


ORIGINE ET DISTRIBUTION
Originaire de l'Asie mineure, Gervais (1897) situe son introduction sous François 1er (16ème siècle) alors que Gadeau de Kerville (1897) signale déjà Sa présence au 13ème siècle; elle fut en fait vraisemblablement introduite par les Romains durant l'occupation de la Gaule (Pellegrin, 1943 ; Spillmann, 1961; d'Aubenton et Spillmarin, 1976; Grégoire, 1983).
La pisciculture de la carpe très répandue au moyen-âge, a permis la sélection de nouvelles souches (Vallois 1901).
Elle est présente en grande quantité et des lâchers réguliers de carpes miroirs viennent compléter la population.


PÊCHE
La carpe fait l'objet d'une pisciculture importante depuis longtemps. Elle est très recherchée par les pêcheurs au coup. C'est l'un des poissons d'eau douce les plus puissants au bout d'une canne. Poisson très méfiant. C'est devenu de plus en plus l'affaire de spécialistes (les carpistes). Sa pêche nécessite une longue expérience et des principes rigoureux. Les débutants sont souvent déçus.

le CARASSIN

DESCRIPTION

Le corps est haut et comprimé latéralement. Le dos est brun-vert, les flancs et le ventre brun-jaune. La nageoire caudale est convexe, son premier rayon est mince et serratulé. Les écailles sont grandes (31 à 36 le long de la ligne latérale).
Taille de 20 à 50 cm.

BIOLOGIE
Le carassin vit dans les étangs et les lacs peu profonds et riches en végétation.
La reproduction se situe en mai-juin dans les eaux peu profondes à végétation dense. Les oeufs (130 000 à 250 000 par femelle) adhérent aux plantes. L'incubation dure de 4 à 8 jours.
Le carassin s'enfouie dans la vase lorsque le plan d'eau s'assèche ou pour passer l'hiver.


ORIGINE ET DISTRIBUTION
Originaire d'Europe centrale et occidentale, présence occasionnelle.


PÊCHE
Intéressante pêche au coup dans les pièces d'eau où il est présent. Très combatif. Esches : vers de vase, asticots, boulettes de mie de pain.

Le CHEVESNE

DESCRIPTION

Le corps est fuselé, de section presque ronde, le front est large et plat. Le dos est brun-vert, les flancs sont doré- argenté, la face ventrale est blanche; les nageoires pelviennes et la nageoire anale sont rouges. La bouche est large, les écailles sont grandes (44 à 46 le long de la ligne latérale); la dorsale porte 11 à 12 rayons.
Taille : de 30 à 80 cm. Poids : jusqu'à 4,5 kgs.

BIOLOGIE
Le chevaine fréquente les eaux courantes, il est plus rare dans les lacs.
La période de reproduction s'étend d'avril à juin, elle a lieu parmi les pierres et la végétation des eaux lentes. Le mâle arbore alors des tubercules nuptiaux. Les oeufs (de 50 000 à 200 000 par femelle) incubent 6 à 8 jours accrochés aux pierres et aux plantes. La maturité est atteinte à l'âge de 3 ans chez les mâles et de 4 ans chez les femelles. Les vieux individus sont solitaires.


ORIGINE ET DISTRIBUTION
Cette espèce est autochtone, présente en abondance autrefois, elle avait régressée suite à la construction des barrages hydro-électriques et la pollution, on la retrouve de plus en plus fréquemment ces dernières années avec l'amélioration de la qualité des eaux. 


PÊCHE
Il se pêche au coup, à la mouche artificielle, au lancer. Sa défense est brève mais violente. Quoique très méfiant il semble vouloir mordre à tout ce qui est comestible

Le GARDON

DESCRIPTION

Le corps est aplati latéralement, le dos plus ou moins haut est vert-bleu, les flancs argentés ont quelques reflets dorés; le ventre est blanc-rouge, les nageoires pelviennes et anale sont rouges. La bouche est étroite, les écailles sont grandes (42 à 45 le long de la ligne latérale), les yeux sont rouges.
Taille : de 15 à 30 cm jusqu'à 45 cm. Poids : 200 grs jusqu'à 2,4 kgs.

BIOLOGIE
Le gardon est répandu dans les eaux stagnantes et lentes, c'est une espèce très résistante à la pollution des eaux.
En période de reproduction (Avril-juin), les mâles se parent de tubercules nuptiaux. Les ovules (50 000 à 100 000 par femelle) sont pondus dans la végétation des eaux peu profondes. L'incubation dure 1 à 2 semaines. Les larves et les adultes vivent en bancs parmi la végétation.


ORIGINE ET DISTRIBUTION
Cette espèce est autochtone, présente en abondance. 


PÊCHE
C'est le poisson type de la pêche au coup. Sa pêche est possible en toute saison. Il est méfiant. Il est nécessaire d'utiliser des lignes fines et bien équilibrées. Il mord à la plupart des esches animales et carnées.

Le GOUJON

DESCRIPTION

Le corps est allongé, le dos est vert-bleu, les flancs sont plus clairs avec une rangée longitudinale de tâches bleues et violettes. La nageoire caudale et la nageoire anale sont ornées de tâches noires.
La mâchoire supérieure porte 2 courts barbillons, la tête est longue, les yeux sont grands. Il y a de 40 à 42 écailles le long de la ligne latérale.
Taille : de 10 à 25 cm. Poids : max. 175 grs.


BIOLOGIE
Le goujon vit près des rives dans les cours d'eau rapides sur des fonds limoneux. On le trouve de plus en plus souvent dans des eaux calmes et riches en matières organiques y compris les lacs
La reproduction s'effectue en mai-juin parmi les pierres et la végétation des eaux courantes. Le mâle arbore alors un tubercule nuptial sur la tête. Les oeufs (de 1000 à 3000 par femelle) incubent pendant 2 à 3 semaines.
Les goujons vivent en bancs au fond de l'eau.


ORIGINE ET DISTRIBUTION
Cette espèce est autochtone, présente en abondance autrefois, elle avait régressée suite à la construction des barrages hydro-électriques et la pollution, on la retrouve de plus en plus fréquemment ces dernières années avec l'amélioration de la qualité des eaux.


PÊCHE
Il se pêche au coup. Autrefois la base même de toute friture, il devient plus rare et reste un poisson intéressant à pêcher.  

La GREMILLE

DESCRIPTION

La Grémille a un dos bombé, un front large et un museau mousse. Le dos et les flancs sont vert-gris parsemés de tâches noires ; les nageoires caudale et dorsale portent des macules sombres alignées. L'opercule est terminé par une épine dure, le préopercule est finement dentelé.
La partie antérieure de la nageoire dorsale est soutenue par 12 à 16 rayons épineux et la partie postérieure par il à 16 rayons branchus. Le corps est souvent recouvert de mucus épais.
Taille : de 10 à 30 cm.


BIOLOGIE
La grémille vit généralement en bancs dans les eaux profondes des grands cours d'eau, des lacs et des lagunes. La période de reproduction débute en Avril-mai, les ovules (40 000 à 100000 par femelle) sont pondus en rubans, prés des rives, sur les pierres et la végétation. L'incubation dure de 10 à 12 jours.


ORIGINE ET DISTRIBUTION
Originaire d'Europe centrale et orientale la grémille est d'abord cantonnée aux départements de l'est de la France. Elle gagne dés le début du 19ème siècle le bassin de la Seine (Seine, Aube, Yonne) et de la Loire (Vallot, 1837 ; Valenciennes, 1848 ; Ray, 1851; Marchand, 1897).
A la faveur des canaux son aire de répartition s'étend : présence occasionnelle.


PÊCHE
Elle se capture sur des lignes destinées au gardon et au goujon. La grémille ne mord que sur des esches animales et se nourrit essentiellement au fond.

Le ROTENGLE

DESCRIPTION

Le corps est comprimé latéralement, le dos bombé est brun-vert, les flancs sont cuivrés, le ventre argenté. Les nageoires dorsale, anale, et pelviennes sont rouges. La nageoire dorsale prend naissance en arrière des pelviennes. La bouche est étroite et oblique. Les écailles sont grandes (40 à 43 le long de la ligne latérale). Ses yeux à reflets dorés le distingue du gardon.
Taille : de 15 à 45 cm. Poids : 300 grs à 1,8 kgs.


BIOLOGIE
Le rotengle vit dans les eaux calmes à fond boueux.
La reproduction a lieu d'avril à juin parmi les pierres et la végétation qui borde le rivage. Les oeufs (90000 à 200 000 par femelle) incubent pendant 8 à 15 jours.
Les rotengles nagent souvent en bancs prés de la surface.


ORIGINE ET DISTRIBUTION
Cette espèce est autochtone, présente en abondance.


PÊCHE
Le rotengle, parfois confondu avec le gardon, se prend parfois en pêchant ce dernier. C'est un poisson méfiant d'eaux calmes. A la différence du gardon, il se nourrit entre deux eaux et en surface. Il se pêche au coup à la ligne flottante, au Buldo en étang et à la mouche avec de petites mouches à ablettes.

La TANCHE

DESCRIPTION

Le corps est trapu, le dos vert-brun, les flancs plus clairs ont des reflets cuivrés, le ventre est blanc-jaune. Un petit barbillon est disposé de chaque côté de la bouche. Les écailles, profondément incrustées dans l'épiderme, sont petites : 95 à 110 le long de la ligne latérale. Les nageoires sont arrondies, chez les mâles les nageoires pelviennes plus longues ont un deuxième rayon plus épais. Chez les femelles les pelviennes n'atteignent pas l'orifice uro-génital.
Taille : de 20 à 65 cm Poids : 200/400 grs jusqu'à 4 kgs.


BIOLOGIE
La tanche fréquente les cours d'eau lents et les étangs peu profonds à la végétation abondante.
la période de reproduction est située entre les mois de mai et de juillet. Les oeufs (250 000 à 800 000 par femelle), fixés à la végétation, incubent 5 à 8 jours selon la température. A l'éclosion, les alevins dotés d'un organe adhésif sur la tête se fixent sur les plantes jusqu'à la résorption du sac vitellin. C'est un poisson solitaire et actif à la tombée de la nuit.


ORIGINE ET DISTRIBUTION
Cette espèce est autochtone, présence occasionnelle.

Les carnassiers :

Le BLACK BASS

DESCRIPTION

Le black-bass à grande bouche a une forme allongée et trapue. La nageoire dorsale est presque complètement séparée en deux. parties distinctes. Les nageoires pelviennes sont insérées à l'aplomb des nageoires pectorales
La bouche est grande, la mâchoire supérieure dépasse le bord postérieur de l'œil. L'opercule est recouvert d'écailles, son bord libre se termine par une pointe molle. La coloration générale du corps est vert bronze, le ventre est blanc.
Taille : il peut atteindre 60 cm.


BIOLOGIE
Il fréquente les milieux aquatiques de plaine, riches en végétation. La reproduction a lieu au printemps lorsque la température de l'eau atteint environ 15 à18°C. La fécondation et l'incubation des oeufs se déroulent sur un nid préparé par un des parents (le mâle), et qui en assure seul une protection farouche. Cette période de protection s'étend encore pendant 2 à 3 semaines après l'éclosion. La fécondité est moyenne (de 4000 à plus de 10000 ovules par kg de femelle). La période d'incubation est variable suivant la température (de 85 à 105 degrés/jours) (Wurtz-Arlet, 1952).
La croissance est plus ou moins rapide suivant les conditions thermiques, elle peut être très importante dès la première année (Allardi, 1973).
Le régime alimentaire, après un stade zooplanctonophage devient strictement carnassier et ichtyophage.


ORIGINE ET DISTRIBUTION
Originaire du continent nord américain le black-bass à grande bouche a été introduit en Grande-Bretagne en 1878-1879 (Anonyme, 1898), puis en 1883 aux Pays-Bas et en Allemagne. Sa reproduction en France est réussie pour la première fois en 1890 (Bertrand, 1890) dans un étang de la région de Versailles. Il est aujourd'hui le poissons emblématique de notre secteur, présent en abondance.


PÊCHE
Il se pêche avec des leurres de toutes sortes au lancer comme à la mouche. Il s'alimente surtout en surface ou à faible profondeur. Le black-bass chasse à l'affût. Si il est en activité du printemps à l'automne, c'est surtout en été qu'il est le plus mordant. Très agressif il reste toujours méfiant, lunatique comme tout carnassier. Il est célèbre pour sa défense.

Le BROCHET

DESCRIPTION

Le corps est allongé, le dos est brun-vert, les flancs plus clairs possèdent des bandes transversales, et le ventre est blanc-jaune. Les nageoires portent des macules sombres. Les jeunes ont souvent une teinte vert-pâle.
La nageoire dorsale est très en arrière. La tête et le museau sont larges et aplatis, la mâchoire inférieure est proéminente. La langue , l'os palatin et les deux mâchoires possèdent de très fortes dents.
Taille : de 50 à 150 cm.


BIOLOGIE
Le brochet préfère les eaux claires à fond graveleux et aux berges riches en végétation.
La reproduction se déroule de février à mai, les ovules (30000 à 60000 par femelle) sont pondus en eau peu profonde parmi la végétation ou dans l'herbe des prairies inondées.
L'incubation dure de 2 à 4 semaines. Les alevins possèdent pendant 2 à 3 semaines un organe adhésif sur la tête qui leur permet de se fixer à la végétation. La maturité est atteinte généralement à l'âge de 3 à 4 ans.


ORIGINE ET DISTRIBUTION
Le brochet est une espèce indigène de nos eaux douces, la disparition plus ou moins complète de ses zones de reproduction (zones inondables, prairies humides...) à cause de la construction des barrages hydro-électriques et du drainage des terres agricoles, mettent en danger la survie de l'espèce. Des lâchers réguliers permettent d'avoir une bonne population.

PÊCHE
La pêche au vif est certainement la plus répandue mais ce carnassier célèbre peut-être également capturé au "poisson mort manié", au lancer et à la mouche (streamer)

La PERCHE

DESCRIPTION

Le corps est haut, le dos est gris-vert, les flancs plus clairs portent 6 à 9 bandes transversales sombres et le ventre est blanc-rouge. En général le mâle a des couleurs plus vives.
Les nageoires pelviennes et anale sont rouges. Les deux nageoires dorsales sont séparées, la première porte une tâche noire et 13 à 16 rayons épineux, la seconde 1 à 2 rayons épineux et 13 à 16 rayons branchus. Le bord antérieur de l'opercule forme un aiguillon.
Taille : de 20 à 50 cm. Poids : 200/300 grs jusqu'à 4,8 kgs.

BIOLOGIE
La perche est susceptible d'être rencontrée dans toutes les eaux libres et stagnantes à une altitude inférieure à 1000 m.
La fraie à lieu d'avril à juin, les ovules (1,5 à 2 mm) sont déposés en longs rubans gélatineux dans la végétation des eaux peu profondes. L'incubation dure de 15 à 20 jours. Les jeunes vivent en bancs alors que les adultes sont plutôt solitaires.


ORIGINE ET DISTRIBUTION
Cette espèce est autochtone, présente en grande quantité.


PÊCHE
C'est l'un des poissons les plus recherchés en eau douce. La perche commune se pêche au coup et au lancer. Il est fréquent de réaliser des captures groupées du fait qu'elle vit en bancs. Elle mord également bien à la mouche (petits streamers verts, noirs et oranges).

Le SANDRE

DESCRIPTION

Le corps est élancé et la tête allongée. La bouche est assez largement fendue et présente une dentition fortement développée. Les deux nageoires dorsales sont séparées par un faible espace, elles présentent des taches noires en bandes horizontales. La coloration générale du corps est gris verdâtre pour la partie dorsale, avec des bandes verticales foncées. Le ventre est blanc.
Taille : 30/60 cm ; rare : 1,30 m Poids : jusqu'à 15 kgs.


BIOLOGIE
Le sandre fréquente les grands cours d'eau ainsi que les eaux calmes (lacs, étangs et réservoirs). Sa reproduction a lieu du mois d'avril au mois de juin, lorsque la température de l'eau est voisine de 15°C. La ponte a lieu sur un nid, protégé pendant la période d'incubation (10 à 15 jours), par le mâle. La fécondité est élevée (environ 200 000 ovules par kilo de femelle).
Le régime alimentaire est essentiellement ichtyophage, la taille des proies ingérées est limitée par la relative étroitesse de l'œsophage.


ORIGINE ET DISTRIBUTION
Le sandre est originaire de l'Europe centrale (Lac Balaton, Hongrie), la maîtrise de la reproduction et du transport des pontes (frayères et boite Korchus) à partir de la pisciculture de Sylvéréal sont à l'origine de son extension, par les sociétés de pêche, à l'ensemble du réseau hydrographique. Très recherché pour sa saveur, l'espèce est présente en grande quantité sur notre secteur.


PÊCHE
Du fait de la raréfaction du brochet, il devient un carnassier de plus en plus recherché. Mais les techniques de pêche du sandre ne sont pas équivalentes à celles employées pour le brochet. Il préfère des vifs de petites tailles et il mord aux poissons morts reposant sur le fond. Il ne coupe pas le nylon avec sa dentition et permet l'usage de lignes sans avançons d'acier. Défense peu vigoureuse.

Le SILURE

DESCRIPTION

Le corps est allongé, aplati latéralement dans sa partie postérieure. La tête, forte et large, est aplatie dorso-ventralement. La bouche largement ouverte est munie de 6 barbillons, 2 très développés au dessus de la bouche, 4 plus petits en dessous. L'œil est très petit. Il n'existe qu'une seule nageoire dorsale courte sans épine. La nageoire anale est très longue à peine séparée de la caudale. La peau est nue, la coloration est assez variable souvent brun marbré sur le dos et les flancs. Le ventre est souvent plus clair.
Taille : Elle peut dépasser 5 mètres (actuellement 2,20 m en France). Poids : jusqu'à 300 kgs.


BIOLOGIE
Le silure glane est le plus grand des carnassiers d'eau douce en France.
Sa reproduction se déroule du mois de mai au mois de juin lorsque la température de l'eau est proche de 20°C. La ponte a lieu dans un nid ouvert situé près des berges, souvent dans les racines des arbres rivulaires. Le nid est protégé pendant toute la période d'incubation par le mâle, qui abandonne sa protection lorsque les alevins nagent depuis environ 48 heures. La fécondité est relativement peu élevée (voisine de 30000 ovules par kilo de femelle).
Son régime alimentaire est de type omnivore (écrevisse, batracien, poisson, oiseau, petit mammifère) et souvent benthophage.


ORIGINE ET DISTRIBUTION
Longtemps considéré comme autochtone, il était signalé dans le bassin du Rhin et exceptionnel dans celui du Doubs (Ogerien, 1863 ; Moreau, 1881 ; Roule, 1925 Spillmann, 1961; Allardi, 1984). Des recherches récentes ont montré que le silure a été introduit dans le bassin du Doubs en 1857 par Benhot, à partir de sujets élevés à la pisciculture de Huningue. Depuis la fin des années soixante il a été introduit dans un affluent de la Seine d'où il a pu coloniser le réseau de la Saône et du Rhône. Des introductions volontaires dans les années 80 dans le Lot pour lutter contre le poisson-chat et la trop forte population de brême font que cette espèce est en grande quantité aujourd'hui. 


PÊCHE
Elle attire de plus en plus de pratiquants tout en restant une affaire de spécialistes, tant les techniques et le matériel utilisés sont spécifiques. Les cannes sont puissantes et équipées de gros moulinets à tambour fixe avec du nylon 50/100 à 60/100 ou de tresses. Le silure est généralement pêché d'une barque avec du vif de belle taille, au paquet de vers, à la grande cuiller ondulante ou aux leurres souples géants. Le silure se tient dans des zones profondes et calmes en automne et en hiver et sur des zones plus courantes avec des herbiers le reste de l'année. Le combat est généralement très long (1 h).

Les migrateurs :


L' ANGUILLE

DESCRIPTION

Le corps est allongé, cylindrique et recouvert d'une peau épaisse dans laquelle s 'imbriquent de minuscules écailles ovales. Les nageoires pelviennes sont absentes, les nageoires caudale, anale et dorsale sont soudées.
L'anguille jaune (forme sédentaire en eau douce) a le dos brun-olive et le ventre jaune, tandis que l'anguille argentée (forme migratrice) est vert-gris sur le dos avec des reflets argentés sur les flancs et le ventre.
Taille : de 40 cm à 150 cm. Poids : jusqu'à 4 kgs.


BIOLOGIE
La reproduction a lieu au printemps dans la mer des Sargasses. La ponte intervient entre 400 et 700 mètres dans des eaux de 16 à 17°C . A l'éclosion, les larves (leptocéphales) remontent dans les eaux superficielles, dérivent pendant 1 à 2 ans dans l'Atlantique et sont amenées par la Dérive Nord-atlantique jusqu'aux côtes européennes; elles se métamorphosent alors en civelles avant de migrer en eau douce où s'effectue l'alimentation et la croissance.
Devenues "anguillettes", elles poursuivent leur migration à l'intérieur des terres puis deviennent "anguilles jaunes" généralement considérées comme sédentaires (4 à 8 ans). La phase de croissance se termine avec une seconde métamorphose qui voit la transformation de l'anguille jaune en "anguille argentée". A ce stade les adultes partent vers la mer des Sargasses (Août-septembre) pour s'y reproduire; ils circulent dans les grandes profondeurs et l'augmentation de pression est un des déclencheur du développement des gonades.


ORIGINE ET DISTRIBUTION
Cette espèce est autochtone, présente en abondance autrefois, elle a régressée suite à la construction des barrages hydro-électriques et la surpêche dans l'estuaire de la Garonne, présence occasionnelle mais en régression.


PÊCHE
L'anguille se pêche à la plombée, aux cordeaux et à la vermée. L'anguille ne se capture qu'à la belle saison, le mois d'août est la meilleure période. La meilleure esche est le gros ver. Pour tuer une anguille il ne faut pas la frapper à la tête mais près de la queue.

Les indésirables :

La PERCHE SOLEIL

DESCRIPTION
La Perche soleil est un poisson de forme discoïde, la bouche est petite, oblique vers le haut. La nageoire dorsale est composée de deux parties continues. L'opercule est recouvert d'écailles et se termine par une pointe molle.
La couleur du poisson est souvent très vive à dominante bleu et vert sur le dos, les flancs étant jaunes orangé. L'extrémité de l'opercule présente, chez les mâles, une tache rouge écarlate, elle est souvent plus terne ou même absente chez les femelles.
Taille : La croissance est variable suivant les conditions du milieu : les poissons dépassent rarement 15 cm, et il semble que les tailles maximales augmentent suivant un gradient nord-sud (sujet de plus de 20 cm dans le Bas-Rhône).

BIOLOGIE
La perche soleil est un poisson d'eau calme en rivière ou en étang. Le comportement de ponte est voisin de celui des autres centrarchidés : la reproduction a lieu au printemps lorsque la température de l'eau est proche de 18 à 20°C. Les ovules sont pondus dans un nid préparé par le mâle, plusieurs femelles pouvant pondre dans le même nid. La ponte est ensuite farouchement protégé par le mâle pendant toute la durée d'incubation (60 heures à 22°C après fécondation artificielle (Folliot, 1975). La vésicule vitelline est totalement résorbée en 5 jours lorsque la température est comprise entre 25 et 27°C.


ORIGINE ET DISTRIBUTION
Espèce originaire de l'Amérique du nord, la perche soleil a été introduite en France en 1877 (Gensoul, 1908). Sa reproduction artificielle a été réalisée pour la première fois en 1887 (Bertrand, 1890). Son extension s'est poursuivie au cours de la fin du XIXème et du début du XXème siècle. Présence occasionnelle.


PÊCHE
Elle se prend accidentellement en recherchant d'autres espèces. Elle est très vorace et avale profondément l'hameçon. Elle mors à toutes les esches carnées de petite taille. Elle constitue un excellent vif à black-bass.

L'écrevisse américaine (nuisible)

BIOLOGIE

L'écrevisse américaine se nourrit de toutes sortes de débris organiques et végétaux. Elle consomme volontiers vers et autres invertébrés vivants ou morts. Elle est assez agressive envers les petits poissons (vairons, épinoches, etc.) qu'elle peut dévorer.

Elle est active le jour comme la nuit. Son optimum thermique se situe vers 20 °C, mais elle supporte des températures de 1 à 30°C. C'est une espèce peu exigeante quant à la qualité de l'eau ; elle supporte les pollutions organiques dans son milieu naturel (grands cours d'eau, étangs, lacs...).

Ponte au printemps (avril-mai). Une femelle peut porter jusqu'à 450 œufs durant environ 5 semaines. Le développement des larves est très rapide ; elles deviennent indépendantes 8 jours seulement après l'éclosion (mais durée variable en fonction de la température).

ORIGINE ET DISTRIBUTION

L'écrevisse américaine (Orconectes limosus) est un crustacé originaire de la côte est des États-Unis, qui aurait été introduit en Europe vers 1880. Après s'être acclimatée en Allemagne, elle serait parvenue en France, présence en grande quantité.

PÊCHE

Considérée comme nuisible, elle peut être pêchée partout en toutes saisons, sans limitation de taille ou de quantité ; toutefois, il faut être muni de la carte de pêche. Parfois dans certains départements, dans les cours d'eau de première catégorie, sa pêche n'est autorisé que pendant une certaine période (ex:du 13 mars au 19 septembre 2010 en Essonne) comme pour la truite ou le brochet. C'est entre la mi-août et la mi-septembre que les écrevisses sont le plus charnues. En dehors de cette période, elles peuvent sembler "vides".

C'est la nuit que les écrevisses sont le plus actives mais la pêche de nuit étant interdite, on peut pêcher en fin de journée ou à l'aube en mettant de petits bouts de viande ou de poisson dans des nasses de pêche.

Écrevisse de Louisiane (nuisible) Transport vivant interdit

DESCRIPTION

L'écrevisse de Louisiane a des couleurs allant du gris-rouge au rouge vif. Elle est facilement reconnaissable aux points rouges qui ornent ses pinces et son corps.

Elle mesure 10 à 12 cm à l'âge adulte et a de grandes pinces quasiment aussi longues.

Elle peut attendre le poids de 50 g dès l'âge de 3 mois et vivre jusqu'à 6 ans.

P. clarkii a deux modes d'activité : une phase d'errance, sans aucune périodicité quotidienne, caractérisée par des pics de courte durée à grande vitesse de locomotion, et une plus longue phase stationnaire, au cours de laquelle les écrevisses se cachent dans les terriers le jour, émergeant seulement au crépuscule pour se nourrir. D'autres comportements, comme la lutte ou la saillie, se déroulent la nuit. Pendant la phase d'errance, les mâles peuvent se déplacer jusqu'à 17 km en quatre jours et couvrir une large zone. Cette intense activité permet la dispersion de l'espèce

BIOLOGIE

Contrairement aux espèces d'écrevisses indigènes d'Europe (qui appartiennent à la petite famille Astacidae), P. clarkii est capable de tolérer des périodes sèches de plus de quatre mois et des eaux stagnantes moins claires ou ayant une plus forte salinité que les espèces européennes. Pour cette raison, elle est capable d'occuper une grande variété d'habitats, y compris les zones souterraines, prairies humides, inondées de façon saisonnière, marais et marécages et les lacs et cours d'eau permanents.

P. clarkii s'enterrant dans le sol en cas de sécheresse, gel, faibles concentrations en oxygène, fortes teneurs en matière organiques, elle peut résister

ORIGINE ET DISTRIBUTION 

L'écrevisse de Louisiane (Procambarus clarkii), est un crustacé décapode d'eau douce originaire du Sud est des États-Unis et, comme son nom l'indique, très abondant en Louisiane. Procambarus clarkii est considérée comme l'espèce écologiquement la plus plastique des décapodes, ce qui lui permet d'être la plus répandue dans le monde. Présente en abondance.




Dans l'Autonne :

Les poissons blancs :

Le CHEVESNE

DESCRIPTION

Le corps est fuselé, de section presque ronde, le front est large et plat. Le dos est brun-vert, les flancs sont doré- argenté, la face ventrale est blanche; les nageoires pelviennes et la nageoire anale sont rouges. La bouche est large, les écailles sont grandes (44 à 46 le long de la ligne latérale); la dorsale porte 11 à 12 rayons.

Taille : de 30 à 80 cm. Poids : jusqu'à 4,5 kgs.


BIOLOGIE

Le chevaine fréquente les eaux courantes, il est plus rare dans les lacs. La période de reproduction s'étend d'avril à juin, elle a lieu parmi les pierres et la végétation des eaux lentes. Le mâle arbore alors des tubercules nuptiaux. Les oeufs (de 50 000 à 200 000 par femelle) incubent 6 à 8 jours accrochés aux pierres et aux plantes. La maturité est atteinte à l'âge de 3 ans chez les mâles et de 4 ans chez les femelles. Les vieux individus sont solitaires.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Cette espèce est autochtone, présence occasionnelle à cause de la pollution et des étiages sévères.

PÊCHE

Il se pêche au coup, à la mouche artificielle, au lancer. Sa défense est brève mais violente. Quoique très méfiant il semble vouloir mordre à tout ce qui est comestible.

Le GOUJON

DESCRIPTION

Le corps est allongé, le dos est vert-bleu, les flancs sont plus clairs avec une rangée longitudinale de tâches bleues et violettes. La nageoire caudale et la nageoire anale sont ornées de tâches noires. La mâchoire supérieure porte 2 courts barbillons, la tête est longue, les yeux sont grands. Il y a de 40 à 42 écailles le long de la ligne latérale.

Taille : de 10 à 25 cm. Poids : max. 175 grs.


BIOLOGIE

Le goujon vit près des rives dans les cours d'eau rapides sur des fonds limoneux. On le trouve de plus en plus souvent dans des eaux calmes et riches en matières organiques y compris les lacs. La reproduction s'effectue en mai-juin parmi les pierres et la végétation des eaux courantes. Le mâle arbore alors un tubercule nuptial sur la tête. Les oeufs (de 1000 à 3000 par femelle) incubent pendant 2 à 3 semaines. Les goujons vivent en bancs au fond de l'eau.


ORIGINE ET DISTRIBUTION

Cette espèce est autochtone, présente en abondance malgrés les étiages sévères.


PÊCHE

Il se pêche au coup. Autrefois la base même de toute friture, il devient plus rare et reste un poisson intéressant à pêcher.

La LOTE FRANCHE

DESCRIPTION

Le corps est cylindrique, le dos et les flancs sont gris-brun avec des marbrures sombres ; le ventre est blanc; les nageoires dorsale et caudale ont des rangées de points noirs. La tête est aplatie dorso-ventralement, la bouche est infère avec 6 barbillons sur la lèvre supérieure, la narine antérieure est tubulaire.

Taille : de 8 à 18 cm.


BIOLOGIE

La loche franche est une espèce d'accompagnement de la truite. Poisson sédentaire benthique, et à activité essentiellement nocturne, elle vit prés des rives dans les cours d'eau et les lacs clairs à fond graveleux. La reproduction a lieu en avril-mai parmi les pierres et la végétation des eaux courantes. Les deux sexes arborent alors un tubercule nuptial sur la face interne des nageoires pelviennes. Les oeufs (500 000 à 800 000par femelle) adhèrent aux pierres et sont gardés par le mâle.


ORIGINE ET DISTRIBUTION

Cette espèce est autochtone, présence occasionnelle à cause de la pollution et des étiages sévères.


PÊCHE

Comme pour la loche de rivière, sa capture est rare. Elle sert comme vif. 

Le VAIRON

DESCRIPTION

Le corps est allongé, le dos est gris-vert avec des raies transversales foncées, les flancs sont argentés, le ventre blanc. Les écailles sont petites (80 à 90 dans une ligne longitudinale). La ligne latérale est généralement interrompue dans la partie postérieure.

Taille : de 7 à 14 cm.


BIOLOGIE

Le vairon, espèce d'accompagnement de la truite, fréquente les cours d'eau et les lacs clairs oxygénés à fond graveleux.La période de reproduction s'étend de mai à juillet. Le mâle prend alors une teinte plus sombre, un ventre rouge, et il se pare ainsi que la femelle de tubercules nuptiaux. Ils se reproduisent en bancs sur les pierres et les graviers ( 200 à 1 000 ovules par femelle). L'incubation dure 5 à 10 jours et la maturité est atteinte à l'âge de 2 à 3 ans. Le vairon se nourrit d'invertébrés benthiques et de végétaux.


ORIGINE ET DISTRIBUTION

Cette espèce est autochtone, présence occasionnelle à cause de la pollution et des étiages sévères.


PÊCHE

Il est très recherché par les pêcheurs de truite pour servir d'esche. Il se pêche au coup très facilement.

Les salmonidés : 

La TRUITE ARC EN CIEL

DESCRIPTION

La truite arc-en-ciel a un corps fusiforme. La tête est relativement petite, la bouche est peu fendue, le maxillaire ne dépassant pas le bord extérieur de l'œil. le corps présente sur les flancs une bande irisée caractéristique. Les nageoires dorsale et anale présentent des ponctuations noires absentes chez la truite commune. La coloration générale du corps est très variable suivant les types de milieux et l'état physiologique. En milieu lacustre ou marin le corps devient complètement argenté, les individus reçoivent alors le nom de "truite Kamloops ou de truite Steelhead" (Scott et Crossman, 1974).Taille : Elle est variable suivant le cycle biologique. Les formes migratrices lacustres ou marines peuvent atteindre des tailles voisines de 80 cm. Les formes sédentaires sont plus petites.


BIOLOGIE

La biologie de cette espèce a été particulièrement étudiée, compte tenu de l'importance économique qu'elle représente (salmoniculture). Cependant son écologie reste encore peu connue dans notre pays, en particulier le succès de sa reproduction naturelle est rarement signalé. Dans son pays d'origine la reproduction est plus tardive que celle de la truite commune (température de 10 à 15°C).Les facteurs qui déclenchent le phénomène migratoire à l'intérieur d'une population ne sont également pas connus.


ORIGINE ET DISTRIBUTION

La truite arc-en-ciel est originaire de la côte ouest des États-Unis, les premiers essais d'introduction en France datent de 1884. Ces opérations ont été renforcées depuis la maîtrise de l'alimentation artificielle de cette espèce, technique qui a provoqué le développement rapide de son élevage. Des travaux récents (Smith et Stearley, 1989) ont montré l'appartenance de la truite arc-en-ciel au genre Oncorhynchus, qui regroupe les salmonidés migrateurs ou non de la côte ouest des États-Unis, le genre Salmo étant réservé aux salmonidés de la côte est. La règle de l'antériorité a fait attribuer le nom de mikiss à la truite arc-en-ciel, ce nom ayant été attribué antérieurement à la truite du Kamchatka. 

Présente en quantité lors des lâchers en début de saison, la pression de pêche et les étiages sévères ne permette pas de retrouver cette espèce d'une année sur l'autre.

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