Listes des espèces que vous pouvez pêcher sur nos biefs :
Dans le Lot :
Les poissons blancs :
L' ABLETTE
DESCRIPTION
BIOLOGIE
Dans les étangs, les canaux, les lacs et les rivières on la voit jouer dans les calmes, les remous, en bordure des courant à la recherche de petits insectes et des larves. Par beau temps, elle se tient très près de la surface; dès que le temps se rafraichit, elle descend entre deux eaux et avec les eaux froides d'hiver elle se tient postée près du fond. Présente en abondance.
La BREME
La CARPE
DESCRIPTION
le CARASSIN
DESCRIPTION
Le CHEVESNE
DESCRIPTION
Le GARDON
DESCRIPTION
Le GOUJON
DESCRIPTION
La GREMILLE
DESCRIPTION
Le ROTENGLE
DESCRIPTION
La TANCHE
DESCRIPTION
Les carnassiers :
Le BLACK BASS
DESCRIPTION
Le BROCHET
DESCRIPTION
La PERCHE
DESCRIPTION
Le SANDRE
DESCRIPTION
Le SILURE
DESCRIPTION
Les migrateurs :
L' ANGUILLE
DESCRIPTION
Les indésirables :
La PERCHE SOLEIL
L'écrevisse américaine (nuisible)
BIOLOGIE
L'écrevisse américaine se nourrit de toutes sortes de débris organiques et végétaux. Elle consomme volontiers vers et autres invertébrés vivants ou morts. Elle est assez agressive envers les petits poissons (vairons, épinoches, etc.) qu'elle peut dévorer.
Elle est active le jour comme la nuit. Son optimum thermique se situe vers 20 °C, mais elle supporte des températures de 1 à 30°C. C'est une espèce peu exigeante quant à la qualité de l'eau ; elle supporte les pollutions organiques dans son milieu naturel (grands cours d'eau, étangs, lacs...).
Ponte au printemps (avril-mai). Une femelle peut porter jusqu'à 450 œufs durant environ 5 semaines. Le développement des larves est très rapide ; elles deviennent indépendantes 8 jours seulement après l'éclosion (mais durée variable en fonction de la température).
ORIGINE ET DISTRIBUTION
L'écrevisse américaine (Orconectes limosus) est un crustacé originaire de la côte est des États-Unis, qui aurait été introduit en Europe vers 1880. Après s'être acclimatée en Allemagne, elle serait parvenue en France, présence en grande quantité.
PÊCHE
Considérée comme nuisible, elle peut être pêchée partout en toutes saisons, sans limitation de taille ou de quantité ; toutefois, il faut être muni de la carte de pêche. Parfois dans certains départements, dans les cours d'eau de première catégorie, sa pêche n'est autorisé que pendant une certaine période (ex:du 13 mars au 19 septembre 2010 en Essonne) comme pour la truite ou le brochet. C'est entre la mi-août et la mi-septembre que les écrevisses sont le plus charnues. En dehors de cette période, elles peuvent sembler "vides".
C'est la nuit que les écrevisses sont le plus actives mais la pêche de nuit étant interdite, on peut pêcher en fin de journée ou à l'aube en mettant de petits bouts de viande ou de poisson dans des nasses de pêche.
Écrevisse de Louisiane (nuisible) Transport vivant interdit
DESCRIPTION
L'écrevisse de Louisiane a des couleurs allant du gris-rouge au rouge vif. Elle est facilement reconnaissable aux points rouges qui ornent ses pinces et son corps.
Elle mesure 10 à 12 cm à l'âge adulte et a de grandes pinces quasiment aussi longues.
Elle peut attendre le poids de 50 g dès l'âge de 3 mois et vivre jusqu'à 6 ans.
P. clarkii a deux modes d'activité : une phase d'errance, sans aucune périodicité quotidienne, caractérisée par des pics de courte durée à grande vitesse de locomotion, et une plus longue phase stationnaire, au cours de laquelle les écrevisses se cachent dans les terriers le jour, émergeant seulement au crépuscule pour se nourrir. D'autres comportements, comme la lutte ou la saillie, se déroulent la nuit. Pendant la phase d'errance, les mâles peuvent se déplacer jusqu'à 17 km en quatre jours et couvrir une large zone. Cette intense activité permet la dispersion de l'espèce
BIOLOGIE
Contrairement aux espèces d'écrevisses indigènes d'Europe (qui appartiennent à la petite famille Astacidae), P. clarkii est capable de tolérer des périodes sèches de plus de quatre mois et des eaux stagnantes moins claires ou ayant une plus forte salinité que les espèces européennes. Pour cette raison, elle est capable d'occuper une grande variété d'habitats, y compris les zones souterraines, prairies humides, inondées de façon saisonnière, marais et marécages et les lacs et cours d'eau permanents.
P. clarkii s'enterrant dans le sol en cas de sécheresse, gel, faibles concentrations en oxygène, fortes teneurs en matière organiques, elle peut résister
ORIGINE ET DISTRIBUTION
L'écrevisse de Louisiane (Procambarus clarkii), est un crustacé décapode d'eau douce originaire du Sud est des États-Unis et, comme son nom l'indique, très abondant en Louisiane. Procambarus clarkii est considérée comme l'espèce écologiquement la plus plastique des décapodes, ce qui lui permet d'être la plus répandue dans le monde. Présente en abondance.
Dans l'Autonne :
Les poissons blancs :
Le CHEVESNE
DESCRIPTION
Le corps est fuselé, de section presque ronde, le front est large et plat. Le dos est brun-vert, les flancs sont doré- argenté, la face ventrale est blanche; les nageoires pelviennes et la nageoire anale sont rouges. La bouche est large, les écailles sont grandes (44 à 46 le long de la ligne latérale); la dorsale porte 11 à 12 rayons.
Taille : de 30 à 80 cm. Poids : jusqu'à 4,5 kgs.
Le chevaine fréquente les eaux courantes, il est plus rare dans les lacs. La période de reproduction s'étend d'avril à juin, elle a lieu parmi les pierres et la végétation des eaux lentes. Le mâle arbore alors des tubercules nuptiaux. Les oeufs (de 50 000 à 200 000 par femelle) incubent 6 à 8 jours accrochés aux pierres et aux plantes. La maturité est atteinte à l'âge de 3 ans chez les mâles et de 4 ans chez les femelles. Les vieux individus sont solitaires.
ORIGINE ET DISTRIBUTION
Cette espèce est autochtone, présence occasionnelle à cause de la pollution et des étiages sévères.
PÊCHE
Il se pêche au coup, à la mouche artificielle, au lancer. Sa défense est brève mais violente. Quoique très méfiant il semble vouloir mordre à tout ce qui est comestible.
Le GOUJON
DESCRIPTION
Le corps est allongé, le dos est vert-bleu, les flancs sont plus clairs avec une rangée longitudinale de tâches bleues et violettes. La nageoire caudale et la nageoire anale sont ornées de tâches noires. La mâchoire supérieure porte 2 courts barbillons, la tête est longue, les yeux sont grands. Il y a de 40 à 42 écailles le long de la ligne latérale.
Taille : de 10 à 25 cm. Poids : max. 175 grs.
Le goujon vit près des rives dans les cours d'eau rapides sur des fonds limoneux. On le trouve de plus en plus souvent dans des eaux calmes et riches en matières organiques y compris les lacs. La reproduction s'effectue en mai-juin parmi les pierres et la végétation des eaux courantes. Le mâle arbore alors un tubercule nuptial sur la tête. Les oeufs (de 1000 à 3000 par femelle) incubent pendant 2 à 3 semaines. Les goujons vivent en bancs au fond de l'eau.
Cette espèce est autochtone, présente en abondance malgrés les étiages sévères.
Il se pêche au coup. Autrefois la base même de toute friture, il devient plus rare et reste un poisson intéressant à pêcher.
La LOTE FRANCHE
DESCRIPTION
Le corps est cylindrique, le dos et les flancs sont gris-brun avec des marbrures sombres ; le ventre est blanc; les nageoires dorsale et caudale ont des rangées de points noirs. La tête est aplatie dorso-ventralement, la bouche est infère avec 6 barbillons sur la lèvre supérieure, la narine antérieure est tubulaire.
Taille : de 8 à 18 cm.
BIOLOGIE
La loche franche est une espèce d'accompagnement de la truite. Poisson sédentaire benthique, et à activité essentiellement nocturne, elle vit prés des rives dans les cours d'eau et les lacs clairs à fond graveleux. La reproduction a lieu en avril-mai parmi les pierres et la végétation des eaux courantes. Les deux sexes arborent alors un tubercule nuptial sur la face interne des nageoires pelviennes. Les oeufs (500 000 à 800 000par femelle) adhèrent aux pierres et sont gardés par le mâle.
ORIGINE ET DISTRIBUTION
Cette espèce est autochtone, présence occasionnelle à cause de la pollution et des étiages sévères.
PÊCHE
Comme pour la loche de rivière, sa capture est rare. Elle sert comme vif.
Le VAIRON
DESCRIPTION
Le corps est allongé, le dos est gris-vert avec des raies transversales foncées, les flancs sont argentés, le ventre blanc. Les écailles sont petites (80 à 90 dans une ligne longitudinale). La ligne latérale est généralement interrompue dans la partie postérieure.
Taille : de 7 à 14 cm.
BIOLOGIE
Le vairon, espèce d'accompagnement de la truite, fréquente les cours d'eau et les lacs clairs oxygénés à fond graveleux.La période de reproduction s'étend de mai à juillet. Le mâle prend alors une teinte plus sombre, un ventre rouge, et il se pare ainsi que la femelle de tubercules nuptiaux. Ils se reproduisent en bancs sur les pierres et les graviers ( 200 à 1 000 ovules par femelle). L'incubation dure 5 à 10 jours et la maturité est atteinte à l'âge de 2 à 3 ans. Le vairon se nourrit d'invertébrés benthiques et de végétaux.
ORIGINE ET DISTRIBUTION
Cette espèce est autochtone, présence occasionnelle à cause de la pollution et des étiages sévères.
PÊCHE
Il est très recherché par les pêcheurs de truite pour servir d'esche. Il se pêche au coup très facilement.
Les salmonidés :
La TRUITE ARC EN CIEL
DESCRIPTION
La truite arc-en-ciel a un corps fusiforme. La tête est relativement petite, la bouche est peu fendue, le maxillaire ne dépassant pas le bord extérieur de l'œil. le corps présente sur les flancs une bande irisée caractéristique. Les nageoires dorsale et anale présentent des ponctuations noires absentes chez la truite commune. La coloration générale du corps est très variable suivant les types de milieux et l'état physiologique. En milieu lacustre ou marin le corps devient complètement argenté, les individus reçoivent alors le nom de "truite Kamloops ou de truite Steelhead" (Scott et Crossman, 1974).Taille : Elle est variable suivant le cycle biologique. Les formes migratrices lacustres ou marines peuvent atteindre des tailles voisines de 80 cm. Les formes sédentaires sont plus petites.
BIOLOGIE
La biologie de cette espèce a été particulièrement étudiée, compte tenu de l'importance économique qu'elle représente (salmoniculture). Cependant son écologie reste encore peu connue dans notre pays, en particulier le succès de sa reproduction naturelle est rarement signalé. Dans son pays d'origine la reproduction est plus tardive que celle de la truite commune (température de 10 à 15°C).Les facteurs qui déclenchent le phénomène migratoire à l'intérieur d'une population ne sont également pas connus.
ORIGINE ET DISTRIBUTION
La truite arc-en-ciel est originaire de la côte ouest des États-Unis, les premiers essais d'introduction en France datent de 1884. Ces opérations ont été renforcées depuis la maîtrise de l'alimentation artificielle de cette espèce, technique qui a provoqué le développement rapide de son élevage. Des travaux récents (Smith et Stearley, 1989) ont montré l'appartenance de la truite arc-en-ciel au genre Oncorhynchus, qui regroupe les salmonidés migrateurs ou non de la côte ouest des États-Unis, le genre Salmo étant réservé aux salmonidés de la côte est. La règle de l'antériorité a fait attribuer le nom de mikiss à la truite arc-en-ciel, ce nom ayant été attribué antérieurement à la truite du Kamchatka.
Présente en quantité lors des lâchers en début de saison, la pression de pêche et les étiages sévères ne permette pas de retrouver cette espèce d'une année sur l'autre.