Depuis 1899

Une association qui mène sa barque depuis longtemps.

L'AAPPMA L'Hameçon Livradais a été créé en 1899, elle a pour objet la détention et la gestion des droits de pêche, la participation active à la protection et à la surveillance des milieux aquatiques et de leur patrimoine piscicole notamment par la lutte contre le braconnage, par la participation à la lutte contre toute altération de l'eau et des milieux aquatiques.

 La mise en oeuvre d'un plan de gestion piscicole prévoyant les mesures et les interventions techniques de surveillance, de protection, d'amélioration et d'exploitation équilibrée des ressources piscicoles de ses droits de pêche, la réalisation de travaux et d'interventions de mise en valeur piscicole.

Elle mène également des actions d'information, de formation, d'éducation en matière de protection des milieux aquatiques et du patrimoine piscicole. 

Bureau élu :

2022-2026 : 

Président : M. BUTIN Fabien

Vice-Président : M. FROMI Laurent

Trésorier : M. MENGUAL Pierre

Secrétaire : M. CHESNAIS David

Gardes de pêches : M. GOMRI Kacem et M. RAMOS Marco.


Le Lot : une rivière et des Hommes.

Sur le Lot notre association détient les droits de pêche du lot C8 sur 6 850 mètres de long, traversant les communes de CASSENEUIL, PINEL-HAUTERIVE et SAINTE LIVRADE SUR LOT, du Moulin de Denizot à Casseneuil ( usine de cuivre créé en 1857 ) au pont de Sainte Livrade sur Lot ( créé dans les années 1970 ). Notre bief à connu 2 grands bouleversements, en 1951, avec la construction du barrage du Temple, d'une longueur de 105 mètres et haut de 15,09 mètres, en travers de la rivière et retenant un volume d'eau de 23 000 milliers de m³ sur une surface de 378 hectares. Et à partir de 1930, le bief a également connu l'extraction des granulats dans son lit mineur par la société GAUBAN, extraction autorisée au milieu du lit de la rivière, mais l'entreprise draguait illégalement les pieds de berge, détruisant les zones de haut fonds et déstabilisant les rives, avec la complicité des élus de l'époque,  jusqu'à l'interdiction totale des extractions en rivière en 1995.  Ces évènements ont modifié profondément et durablement le biotope de notre bief ainsi que les espèces piscicoles présentent. 


Le LOT, en occitan Òlt ou Òut est une rivière affluente en rive droite de la Garonne. C'est la deuxième rivière la plus longue entièrement en France après la Marne. Il traverse les cinq départements de la Lozère, de l'Aveyron, du Cantal, du Lot, et de Lot-et-Garonne. Il prend sa source sur le versant sud de la montagne du Goulet en Lozère à l'altitude approximative de 1 300 m, dans une zone de tourbières, et se jette dans la Garonne dans le département de Lot-et-Garonne, parcourant 485 km pour 300 km à vol d'oiseau de sa source à son confluent à Aiguillon. Son alimentation surtout pluviale, explique les sautes de son débit, les crues brutales d'automne ou de printemps qui peuvent prendre, parfois, un caractère catastrophique.


Le débit du Lot a été observé sur une période de 64 ans (1937-2000), à Villeneuve-sur-Lot, ville du département de Lot-et-Garonne, située à une cinquantaine de kilomètres de son confluent avec la Garonne. Le bassin versant de la rivière est de 10 700 km2 à cet endroit (sur 11 254 km2 au total). Le débit moyen de la rivière à Villeneuve-sur-Lot est de 151 m3/s.

Le Lot présente des fluctuations saisonnières de débit très importantes, avec des crues d'hiver-printemps, portant le débit mensuel moyen situé entre 193 et 289 m3/s, de fin novembre à début mai inclus, avec un maximum en février, les crues peuvent être violentes. En effet, le débit journalier maximal enregistré a été de 2 450 m3/s le 4 décembre 1976. Le QIX 10 est de 2 000 m3/s, soit quatre fois celui de la Marne en fin de parcours. Quant au QIX 50, il se monte à 2 800 m3/s, près de trois fois plus que celui de l'Yonne à son confluent, rivière pourtant réputée pour ses excès. La lame d'eau écoulée dans le bassin du Lot est de 446 millimètres annuellement ce qui est assez élevé, supérieur à la moyenne d'ensemble de la France, comme l'ensemble des rivières issues du Massif Central français. Le débit spécifique (ou Qsp) se monte à 14,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin, un peu moins que son voisin le Tarn (15,1). 


Le Lot à des basses eaux d'été, de juillet à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel atteignant le plancher de 32,5 m3/s au mois d'août, il peut cependant chuter jusque 6,4 m3/s, en cas de période quinquennale sèche. De fortes utilisations de l'eau se font sur son cours, les prélèvements pour l'eau potable, et ce sans interruption, les prélèvements pour l'eau industrielle, les prélèvements nécessaires à l'irrigation, avec la priorité d'assurer la continuité, car des interruptions peuvent mettre en péril certaines productions : 20 000 ha sont concernés, dont plus des deux-tiers en Lot-et-Garonne, la pratique continue de la navigation fluviale et bien évidemment la pratique de la pêche.

C'est pourquoi, afin de garantir ces besoins, depuis 1989, une convention entre l'Entente Interdépartementale du Bassin du Lot et EDF permet de déstocker des volumes d'eau, depuis les grands barrages hydroélectriques de la Truyère et du Lot amont, durant les mois les plus secs (juillet, août, septembre et octobre). Cette convention ne concerne directement que l'aval de la confluence Lot et Truyère, soit l'aval d'Entraygues-sur-Truyère. Pour compenser la perte d'exploitation liée au soutien d'étiage, l'Entente a versé à EDF une participation financière d'un montant de 18,5 millions d'euros. Cette somme permet tous les ans depuis 1989, de bénéficier du soutien d'étiage et ce jusqu'à la fin des concessions hydroélectriques d'EDF sur les branches Lot et Truyère (cf. terme de la convention). 

L'objectif du soutien d'étiage est d'assurer le bon fonctionnement des écosystèmes aquatiques tout en maintenant le multi-usage de l'eau.
En fonction des conditions hydrologiques de la saison de soutien d'étiage, l'Entente Lot a la possibilité de cumuler un volume d'eau (jusqu'à 33 millions de mètres cubes) et de la déstocker ensuite en fonction des besoins. En moyenne il est déstocké un peu moins de 17 millions de mètres cubes par an sur le Lot durant la période estivale (du 1er juillet jusqu'au 31 octobre), grâce à la convention entre l'Entente Lot et EDF. Depuis la mise en place de cette réalimentation (1989), qui est la plus ancienne d'Adour-Garonne, il n'a jamais été pris d'arrêté de restriction de prélèvements en eau sur le Lot réalimenté.
Avant l'établissement des chemins de fer, le Lot était une très importante voie navigable.
Des travaux entrepris au XIVe siècle ont rendu le Lot navigable de Villeneuve-sur-Lot à Aiguillon.
Ce parcours surnommé "La ligne" permit également d'échanger des richesses entre le Massif central et l'Aquitaine. Cette voie navigable fut laissée à l'abandon au début du XXe siècle par suite de la concurrence des chemins de fer, elle fut déclassée en 1926. Depuis 1991 grâce à une politique de réaménagement, le Lot est à nouveau navigable pour les plaisanciers. 

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